L'objectif de 116 000 stations de recharge représente une augmentation de 2 000 % par rapport au nombre actuel de stations au Québec. Ce réseau de recharge devrait permettre de répondre à la croissance attendue des ventes de véhicules électriques dans la province.

Le gouvernement Legault souhaite également encourager l'installation de 600 000 places de stationnement pour véhicules électriques dans les immeubles résidentiels. Cette mesure vise à faciliter l'adoption de l'électrique pour les familles et les ménages qui vivent en appartement ou en condominium.

L'annonce du gouvernement Legault a été saluée par les associations environnementales et les partisans de l'électrique. Ils estiment que cet investissement est nécessaire pour que le Québec atteigne ses objectifs climatiques.

Quels sont les enjeux de cet investissement ?



L'investissement de 514 millions de dollars du gouvernement Legault est une étape importante pour la transition électrique au Québec. Cependant, il reste encore de nombreux défis à relever pour que le réseau de recharge soit pleinement opérationnel d'ici à 2030.

Un premier défi est de s'assurer que les stations de recharge soient bien réparties sur l'ensemble du territoire québécois. Il est également important de veiller à ce que les stations soient faciles à trouver et à utiliser.

Un autre défi est de garantir que le réseau de recharge soit fiable et durable. Il est important que les stations puissent supporter une forte demande, notamment pendant les périodes de pointe.

Quelles sont les perspectives ?



L'investissement de 514 millions de dollars du gouvernement Legault devrait permettre au Québec de se doter d'un réseau de recharge solide et fiable. Cela devrait contribuer à stimuler les ventes de véhicules électriques dans la province et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, il est important de noter que la transition électrique au Québec ne se limite pas à la construction de stations de recharge. Il est également nécessaire de développer les infrastructures de production et de distribution d'électricité verte.

Alors que le Québec prévoit d'installer 116 000 stations de recharge d'ici 2030, le Maroc en compte actuellement 1 200. Cela représente un ratio de 1 pour 10 000 habitants au Québec, contre 1 pour 100 000 habitants au Maroc.

On peut donc dire que le Québec est 10 fois plus avancé que le Maroc en matière de mobilité électrique.

C'est une ironie de la situation, car le Maroc est un pays qui produit de l'énergie solaire à un coût très compétitif. Cela pourrait lui donner un avantage dans le développement de la mobilité électrique, mais le gouvernement marocain n'a pas encore saisi cette opportunité.